Archive pour janvier 2010

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Mercredi 27 janvier 2010

David Cronenberg, Faux-semblants (Dead ringers), 110 mn, 1988.

Berverly et Elliot sont deux frères jumeaux inséparables qui partagent tout, de leur cabinet de gynécologie à leurs conquêtes féminines. Fières de leur réussite sociale et professionnelle, ils mènent une vie tranquille jusqu’au jour où une femme, actrice souffrant d’une malformation rare de l’utérus, vient s’interposer dans leur couple.

Accompagnant la chute des deux jumeaux jusqu’aux confins de la schizophrénie, David Cronenberg dissèque les corps et les esprits avec une précision chirurgicale.  Au travers une réflexion sur le thème du double, on retrouve toutes les obsessions chères au cinéaste : rapport au corps, folie, monstruosité, critique de la norme et de l’apparence…

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Vendredi 22 janvier 2010

Atelier Van Lieshout, Wombhouse, mousse de polyuréthane et fibre de verre, 2004.

Habitat anthropomorphe autonome reprenant les formes des organes génitaux féminins. Au centre, la chambre à coucher embrasse la forme de la cavité de l’utérus alors que les ovaires renferment toutes les commodités (toilettes et  mini-bar).

« Wombhouse has an exciting, poetic and enchanting shape. The womb contains a bedroom in the uterus – the safest place in the mind of human beings. » (Atelier Van Lieshout)

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Lundi 18 janvier 2010

Stanley Brouwn, This way Brouwn, 1962

En 1962 à Amsterdam, Stanley Brouwn demandait à des passants de lui indiquer son chemin au moyen de croquis sur des feuilles de papier, qu’il estampillait « This way brouwn », y compris lorsque la feuille restait blanche dans le cas des descriptions uniquement orales. De ces schémas anonymes ressort avant tout la subjectivité de la description d’un territoire vécu physiquement et mentalement.

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Mardi 12 janvier 2010

Roland Topor, titre inconnu, 1968

Un paysage alpin à la croisée de l’art conceptuel et de la poésie, du dessin et de la littérature.

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Mardi 5 janvier 2010

Guillaume Apollinaire, La cravate et la montre, Calligrammes, 1918

Deux objets qui peuvent à eux seuls représenter l’homme dit civilisé composent ce calligramme en forme d’apostrophe et d’incitation à l’hédonisme.

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