Hennequin de Bruges (aka Jean de Bandol), Tapisserie de l’Apocalypse, réalisée dans les ateliers parisiens de Nicolas Bataille et de Robert Poisson, achevée vers 1382, Château d’Angers.
La plus grande tapisserie médiévale du monde illustre le texte de Saint-Jean avec quelques clins d’oeil sur la vie politique et sociale du XIVe siècle. En tête de chacune des 7 pièces, un personnage sous un baldaquin introduit le spectateur à la lecture allégorique des visions que Jean aurait reçues à la fin du Ier siècle.


Deuxième pièce de la tapisserie, quatrième trompette : l’Aigle de malheur.
Verset 8,13 « Alors je regardai, et j’entendis la voix d’un aigle qui volait au milieu de l’air et disait à haute voix : « Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres voix des autres anges qui doivent donner de la tompette. » Le triple malheur qu’apporte l’aigle est rendu, sur la tenture, par la ville détruite et les mots de malheur (en latin « Ve, Ve, Ve ») tissés sur le phylactère que l’oiseau tient dans ses pattes et son bec.

Cinquième pièce : La chute de Babylone envahie par les démons.