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La Décroissance ou l’objection de croissance
Notamment théorisé par Nicholas Georgescu-Roegen dans « La Décroissance. Entropie- Écologie – Économie » (1979), ce mouvement international, politique et éthique, remet en question nos sociétés de consommation. Il s’appuie sur l’idée que produire toujours plus de biens et de services augmente nécessairement la consommation des ressources naturelles, et ne fait donc qu’accélérer leur épuisement complet. Ses partisans défendent l’idée de « vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre », mais ils restent divisés sur les questions politiques et n’arrivent pas à créer un parti unique. C’est pourquoi Clément Wittmann, membre du Parti des Objecteurs de Croissance, a choisi d’agir sans attendre le consensus. Le 14 mai prochain, il se lancera dans un tour de France à vélo pour faire connaître aux maires l’objection de croissance et tenter de récolter 500 signatures pour sa candidature aux élections présidentielles de 2012.
La Décroissance. Entropie- Écologie – Économie, Pierre-Marcel Favre, Lausanne, 1979
